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La bourse de Poitiers, en 2004 ou 2005:

Un gugusse, bonnet à la Bob Marley, rastas et fringues à l'avenant, avait pris un stand et vendait des Trilobites du Maroc et des minéraux (il avait du aussi ramener un peu d'herbe à chat - prononcer HASCH...A).

Je le regardais tenter de vendre quelques pièces à une Madame qui semblait boire ses paroles et LÀ ...j'ai soudainement compris que la paléontologie n'était vraiment pas mon fort ...

En effet, c'est ainsi que j'ai appris que ces fameux Trilobites étaient les premiers vertébrés de la Création (malheureusement le chat n'avait pas tout fumé)

Je me demande maintenant si les Preux chevaliers du Moyen-âge, engoncés dans leur armure n'étaient pas une espèce à part entière de Bivertébrés.

Que penser de toutes ces faunes qui ont un exosquelette, ne faudrait-il pas remettre en question leur classification ?.. crustacés = vertébrés ? scorpiones = vertébrés ? C'est Kif-Kif ? (... tiens au fait : le KIF est un mélange de tabac et de hasch... c'est le chat qui va être content !!!)

... bon, je vais me coucher !!!

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... de mieux en mieux: trouvée sur le Net en cherchant "Madagascar"

... sortir du cauchemar, et vite !!!

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en voici une autre qui n'est pas mal aussi (merci à "Philou29", modérateur sur le forum "Bonne vieille terre" pour avoir accepté qu'elle vous soit présentée)

"Avant-hier, alors que j'étais avec un gamin et son père sur une plage de Plougastel, à fouiller les affleurements de l'estran, un quidam, au demeurant sympa, s'est intéressé à nos travaux, et très savamment, nous a expliqué que vu la forme très arrondie de la rade de Brest, elle devait être le résultat de l'impact d'une grosse météorite.... depuis le temps qu'il habite là, il connaît bien SA rade de Brest, ce Monsieur."

... dur réveil, sans baffe cela aurait été mieux !!!!

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Mon copain PYB m'a raconté  (je ne met que ses initiales afin qu'il ne soit pas reconnu)...

Il navigue souvent et en passant sur un site de vente (bien connu des services de justice et des journalistes), il avait vu une annonce de vente d'une ammonite : Oechoptychius refractus (Reinecke), RARE.

Connaissant le vendeur, et refusant de qualificatif de RARE, il le contacte en lui disant que cette espèce est assez fréquente et qu'il ne faut pas prendre les gens pour des c...

L'autre, gonflé lui a simplement répondu que c'était RARE ... sur ce site de vente (sic!)

... je suis pas prêt de me lever !!!

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Vu sur Le même site de vente :

http://www.........fr/itm/RARE-POISSON-FOSSILE-ENTIER-EXCEPTIONNEL-ETAT-DE-CONSERVATION-FOSSIL-FISH-/111207471972?pt=FR_JG_Collections_Coquillages_Coquillages&hash=item19e47b5b64#ht_2291wt_1117

MAGNIFIQUE et AUTHENTIQUE POISSON FOSSILE ENTIER (en 3 dimensions) : EXCEPTIONNELLE DECOUVERTE du 31 Octobre 2013 en BOURGOGNE - FRANCE

Ce poisson dont les caractéristiques sont : Longueur de : 205 mm ; haut de : 45 mm pour un Poids de : Environ 265 gr

Classé probablement dans les « BRANCHIOSAURUS , AEDUELLIDES »

Il est tel qu'on l'a trouvé, non décapé, non brossé, intacte !!

C'est un FOSSILE VIERGE DE MANIPULATION ( Les expertises seront à la charge de l’acheteur)

Ce poisson fossile calcaire à la particularité d’être entier et d’expliquer les raisons de sa mort subite, car il est transpercé de 4 Stalactites ou Stalagmites qui lui traversent le corps et de 3 concrétions calcaires collées au corps. Sans être Paléontologue, l’on peut penser que ce poisson se trouvait dans un orifice ou grotte comprenant des stalactites ou stalagmites et que lors d’un événement « séisme ou explosion » son abri fut détruit et lui emprisonné, transpercé par de pointes calcaires, le fixant sur place et l’enveloppant dans des marnes et calcaires qui lui ont offert ainsi une sépulture close sans écrasement. On peut supposer que cet événement a eu lieu lors du « Horst » du massif du Morvan le faisant se surélever et abaisser les Régions voisines, où le fossile fut trouvé dans les calcaires jurassiques de l’arrière côte Dijonnaise.  Ainsi la datation de cet événement pourrait remonter au Tertiaire lors de ce « Horst » et des remontées, soulèvements, fractures et failles de cette Région : soit entre 135 et 65 millions d’années et ce en fonction des mouvements de la croûte terrestre et du dit « Horst ». D’autres pourraient le dater au PERMIEN (Autunien) à cause des Poissons Fossiles d’Autun soit 295/245 millions d’années.

Profil 0 contactez moi avant d'enchérir, s'il vous plaît. Sinon je serai contrainte d'annuler votre enchère (car il y a trop d'abus ... Aucun retour accepté.

Sans être paléontologue ......................... à 10 000 euros de mise à prix... on s'en doute !

se trouvait dans un orifice ou grotte (colon ?) .............. normal, c'est une merde !

car il y a trop d'abus....................................... quand abus, y'a plus soif (c'est avant qu'il fallait arrêter)...

T'as vu papa ........ on s'approche du fond !!!

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Un forumeur sur Geoforum (merci à lui) m'a envoyé celle-ci ...

"Entendu sur une bourse de l'automne (sans dire où... comme je ne donnerais pô de nom d'exposant ...) : le vendeur ayant une ammonite en partie déroulée (je ne connais pô le nom, les bêtes mortes n'étant pas mon fort !) un client s'approche et dans le baratin lance : " les ammonites vivantes sont allongées comme un tube et elles s'enroulent en mourant (!!!! sisi !! ) et celle ci a du mourir subitement puisqu'elle n'a pas eu le temps de finir de s'enrouler !!!!!!! (re !!!! sisi !!! ) incroyable ? et pourtant on était plusieurs à l'entendre !!"

Je suis sûr que ce grand spécialiste aurait aussi pu dire : "et quand on arrache les pattes d'une puce et qu'on lui dit de sauter ... elle fait la sourde oreille !!!"

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Quereilhac (2009) Taramelliceratinae du Poitou

1°     p. 23 : Taramelliceras (Taramelliceras) berlieri (de Loriol, 1902)

Lors de mon étude sur les Taramelliceratinae du Poitou, j'ai indiqué que cette espèce provenait de la Zone à Transversarium, sous-zone à Luciaeformis.

En effet, lors de mes collectes dans un fossé à Doux (Deux-Sèvres) j'en avais récolté un grand nombre. Si certaines provenaient des parements de ce fossé, d'autres avaient été collectées sur le fond dudit fossé.

de Loriol avait indiqué (1902, p. 55, pl. 3, fig. 25, 25a) que cette espèce provenait des couches à Rhabdocidaris. Des mêmes couches provenaient l'Harpoceras subclausum Oppel (p. 22, pl. 2, fig. 1-3) et l'Ochetoceras canaliculatum de Buch (var. hispidus Oppel) (p. 23, pl. 2, fig. 4-6). Associés aux T. (T.) berlieri (de Loriol, 1902) se trouvaient des Neomorphoceras chapuisi (Oppel, 1863) représentant fossile de la  Zone à Transversarium, sous-zone à Luciaeformis. De ces données et collectes, j'en avais déduit que les Taramelliceras peuplaient aussi cette sous-zone et j'avais émis l'hypothèse que l'espèce berlieri pouvait être le dimorphe microconque de l'espèce Taramelliceras (Taramelliceras) dentostriatum (Quenstedt, 1887). Par contre, certains exemplaires de Cardioceras cordatum Sow. (variété in texte) proviendraient eux aussi des couches à Rhabdocidaris (??)

Depuis la parution de ma publication (2009), de nouvelles récoltes me permettent d'affirmer que cette espèce est stratigraphiquement positionnée dans la Zone à Plicatilis, sous-zone à Antecedens.

2°     p. 36 : Taramelliceras (Metahaploceras) jaeggi Quereilhac, 2009

Dans cette même étude, j'ai créé l'espèce T. (M.) jaeggi nov. sp.

Diagnose : Espèce de petite taille. Côtes primaires sigmoïdes. Très rares côtes secondaires. Section ogivale peu épaisse couronnée d'une carène constituée de crénelures modestes, allongées et espacées.

J'avais aussi donné les définitions des différents sous-genres...

p. 33 - Sous-genre Richeiceras Jeannet, 1951 : Ammonite comprimée latéralement avec une carène denticulée ou perlée. Côtes sans tubercules, plus ou moins régulières ; présence de côtes intercalaires. Sur le bord latéro-ventral, toutes les côtes sont de même force. Ombilic étroit.

p. 36 - Sous-genre Metahaploceras Spath, 1925 : Taramelliceras sans tuberculisation, de taille, d'involution et d'ornementation variables, dont les côtes forment un arc de cercle proverse jusqu'à mi flanc, puis un second identique (côtes simples ou non) qui se terminent sur le rebord latéro-ventral. Toutes les côtes sont très bien exprimées.

C'est Wierbowski et al. (2010, p.65) qui ont renommé avec raison cette espèce : Taramelliceras (Richeiceras) jaeggi (Quereilhac, 2009).

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