Taramelliceras Kiliani Maire, 1928

 

1928. Taramelliceras Kiliani nov. sp., Maire, p. 31-32, pl. I, Fig. 14-14a.

(sntypes déposés à Dijon http://transtyfipal.u-bourgogne.fr/4DCGI/g13542!151639127848250919#461865074668?)

 

 Etymologie : Espèce dédiée à Wilfrid Kilian

Coquille discoïde, massive. Tours renflés, régulièrement convexes, ornés d'environ quinze côtes primaires naissant isolément au bord de l'infundibulum ombilical, à des distances variables, en direction proverse, ondulées sur les flancs, sur le milieu très approximatif duquel elles se bifurquent en côtes secondaires assez fines, obtuses, arquées en avant, entre lesquelles naissent, à la hauteur de la bifurcation, des côtes intercalaires en nombre variable, de une à cinq selon la largeur qui sépare les côtes primaires, de même force et de même allure que les précédentes.

         Région dorsale arrondie, ornée d'une ligne siphonale de petits tubercules saillants d'abord larges, puis arrondis et devenant plus étroits par pincement latéral, en nombre moitié environ de celui des côtes secondaires et intercalaires. Ombilic étroit, à paroi verticale.

         Lignes suturales des cloisons incomplètement visibles, mais espacées, à éléments assez larges, peu profondément divisés. L'un de nos trois échantillons possède une partie de sa dernière loge.

         Dimensions. – Diamètre : 16mm ; largeur du dernier tour : 10mm ; épaisseur : 9mm ; diamètre de l'ombilic : 1,75mm.

         Rapports et différences. – T. Kiliani a une grande analogie avec les jeunes individus de même diamètre de T. minax Bukowski, mais ses flancs sont plus renflés, ses côtes primaires sont moins nombreuses, moins régulièrement espacées ; ses tubercules siphonaux sont beaucoup plus accentués. Comparée à T. pseudoculatum Bukowski, notre espèce est moins large, plus épaisse ; ses flancs sont plus convexes ; en outre, elle porte des tubercules siphonaux, à une taille ou on n'en distingue pas encore chez celle de Bukowski. Comparée à T. episcopale de Loriol, elle ne porte pas de tubercules latéraux ; à T. episcopalei var. globosa de Loriol, elle est moins sphérique ; à T. ledonicum de Loriol, elle est plus régulièrement convexe, son ombilic est plus étroit, ses côtes primaires beaucoup moins fortes. Enfin, elle ne saurait être confondue avec T. paturattensis Greppin, Bukowski ; son épaisseur, sa région dorsale, ses côtes, son ombilic, sont différents.

 

Gisements. – Sancey-le-Grand (Doubs), Base des C. à Cardioceras praecordatrum. Je l'ai aussi recueillie à Vesaigne-sous-Lafauche (Haute-Marne).